TRUDVANG Chronicles - le jeu de rôle

Trudvang Chronicles est motorisé par un système de jeu dédié qui cherche la souplesse, mais aussi un zeste d'esprit tactique pour rendre les combats et la magie intéressants. La base d'un test de jeu est un test de compétence lors duquel il faut lancer un d20 et obtenir un résultat inférieur ou égal à une difficulté. Cette difficulté est soit la valeur de sa compétence (modifiée par les circonstances et les éventuelles spécialités et disciplines), soit une valeur décidée par le MJ. Un "1" est toujours une réussite tandis qu'un 20 est toujours un échec. Simple et efficace. Notez que chaque niveau dans une discipline offre un bonus de +1 à la valeur de compétence, tandis que chaque niveau dans une spécialité un bonus de +2. Pour résumer : plus vous voulez devenir compétent dans quelque chose, plus il faudra vous spécialiser (d'abord via une discipline puis via une compétence).

La création de personnages est basée sur un système de points relativement simple qui couvre par ailleurs la progression de personnage : il y a continuité du système entre l'un et l'autre. Le joueur aura trois choix fondamentaux à faire. Déterminer sa race (humain, elfe, nain), sa culture au sein de chaque race (citons entre autres, le mittlander, le demi-troll pour les humains, l'illmalaina noble, le demi-elfe pour les elfes et le borjornikka, le nain-troll pour les nains) et son archétype (arpenteur des brumes - désignant les prêtres des différents panthéons -, barde, colon, guerrier, malfrat, rôdeur, tisseur de vitner - les magiciens). Il faut ensuite déterminer les traits (Charisme, Constitution, Dextérité, Force, Intelligence, Perception, Psychisme) et customiser l'ensemble via le choix des compétences, disciplines et spécialités, sans oublier l'équipement. La création est plutôt rapide et immersive, un bon point.

Au niveau du combat, apparaît un autre type de jet, appelé jet ouvert. Il s'agit de jeter un d10 où les valeurs indiquées après l'abréviation JO sont des valeurs explosives, c'est-à-dire qui permettent de relancer le dé et d'additionner le résultat obtenu, "sans limite". Ce jet sert aussi bien à l'initiative, 1d10 (JO 10) explosant sur un résultat de "10", qu'aux dégâts où toutes les armes infligent 1d10 de dommage où le JO devient de plus en plus intéressant avec la dangerosité de l'arme (JO 10 pour les armes à une main légères, JO 9-10 pour les armes lourdes à une main et JO 8-10 pour les armes à deux mains par exemple). Une des autres particularités du combat est de proposer un système de réserve de points à chaque tour de jeu. La valeur de la compétence (plus discipline et spécialité éventuelle) va pouvoir être répartie entre les différentes actions, l'attaque et la défense. Il existe évidemment des actions de combat spécifiques pour les attaques surprises ou montées ou autres.

En ce qui concerne la magie, celle-ci se divise entre le vitner (l’énergie qui permet de constituer la force universelle) et les pouvoirs divins, spécifiques à chaque panthéon (Gerbanis la religion basée sur des sacrifices sanglants, l'Ancienne tradition de l'est du Mittland, la doctrine de Nid du dieu unique, Haminges la foi sombre des barbares et trolls du Nhoordland, Thuuldom pour les nains, Toikalokke pour les elfes). Dans les deux cas, des points permettent d'alimenter une réserve à dépenser pour lancer des sorts. Chaque branche de vitner (animal, corporel, illusoire, maîtrise du feu, etc.) et chaque panthéon propose des listes de sorts spécifiques, appelées Tablettes, qui offrent une belle variété et une immersion totale dans chaque aspect de la magie en Trudvang.

Pour finir, chaque personnage dispose de sortes de points de destin appelés Raud. Ces points sont déterminés au hasard à la création (le Charisme y contribue aussi) et compenseront la mortalité du système de jeu efficacement (annuler des dégâts, réussir un test de compétence, etc.).